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Jérôme Ramel's avatar

Merci Patrick. Je me demande depuis plusieurs années si ce besoin de sécurité n’est pas importé par la capacité des médias de nous montrer la moindre accident sur terre à tout moments de la journée. En 1942, au Canada en pleine guerre mondiale à une époque où les plus grands genocides de l’histoire ont eu lieu, je ne pense pas que le sentiment d’insécurité était aussi fort. Les nouvelles arrivaient une fois par jour par le journal (écrit) ou la radio (audio). Pour avoir des images (censurées) il fallait aller au cinéma. Aujourd’hui, je me lève et voit des “catastrophes” et des “horreurs” en direct et qui se passent partout dans le monde alors que je n’ai pas encore pris mon déjeuner. Et finalement ça n’arrête pas jusqu’au soir.

Pourtant l’espérance de vie des humains n’a jamais été aussi grande, le nombre de personnes éduquées également et la plupart des paramètres sociaux économiques ne se sont jamais aussi bien portés dans l’histoire humaine.

Ce besoin de sécurité qui nous porte n’a jamais été aussi fort alors que nos vies n’ont jamais été aussi sécurisés.

Des fois je me dis qu’un “confinement médiatique” régulier nous aiderait à mieux gérer ces angoisses sécuritaires.

Je le pratique sur une base régulière depuis 18 mois et il n’est pas rare que je me trouve moins émotif que mes amis consommateurs de médias en tous genres.

Ou peut-être n’est ce là qu’un biais de confirmation de mon cerveau.

Au plaisir Pat.

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Cole Noble's avatar

I hadn't thought of the example you gave from 9/11. I imagine if something like that were to happen today, flights would probably still be grounded. Another insight to be had here is the permanence of temporary safety measures.

Yes, we were flying again in two days. But two decades later we're still taking off our shoes and walking through x-ray machines at the behest of an agency that only has a 7% success rate in detecting contraband.

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